Colloque « Le climat a besoin d’Espace », Toulouse
L’Académie de l’air et de l’espace organise les 10 et 11 octobre à Toulouse un colloque international consacré au besoin et à la pertinence des données spatiales pour suivre l’évolution du climat, notamment la mesure des gaz à effet de serre.
Des phénomènes cycloniques comme les ouragans Harvey et Irma, qui ont touché les côtes américaines et antillaises en août et septembre, font l’objet d’une étroite surveillance par les satellites. Que doit-on mesurer et quelles sont les données satellite les plus pertinentes ? Telles sont les questions abordées lors de ce colloque pour mieux prévoir et anticiper ce genre d’événement qui touche de plus en plus notre société actuelle.
L’étude de l’évolution du climat est un sujet dont les scientifiques se préoccupent depuis plusieurs décennies. Le grand public y a été sensibilisé par les réunions de la COP et plus particulièrement de la COP 21 qui a abouti à des accords que les pays signent les uns après les autres. Pour comprendre, il faut rechercher les paramètres importants et pouvoir les mesurer. Les scientifiques ont déterminé un grand nombre de paramètres (une cinquantaine) et utilisent des moyens de mesure très variés comme celles faites au sol, a bord de bateaux, d’avions ou de ballons et enfin depuis des satellites. Ces mesures sont de plus ou moins grande précision et couvrent différentes échelles suivant les technologies utilisées et les paramètres étudiés, et les industriels s’attachent à progresser dans ces domaines technologiques.
Ce colloque, organisé par l’AAE, va s’attacher, sur certains des composants importants du climat comme les océans et l’atmosphère observés depuis l’espace, et surtout les gaz à effet de serre, à, d’une part, faire comprendre aux participants les enjeux des observatoires spatiaux pour surveiller le climat et, d’autre part, faire dialoguer entre eux les scientifiques, les agences et les industriels.
Première journée
Le premier jour sera consacré à la compréhension des phénomènes physiques majeurs et aux types de données nécessaires pour les appréhender avec leurs principales caractéristiques techniques.
Deuxième journée
Le second jour sera consacré aux industriels et agences qui fournissent les données via les satellites et instruments de mesures d’aujourd’hui et qui préparent les observatoires de demain ; ils termineront par une large table ronde avec les scientifiques afin d’échanger sur comment et quand les technologies pourront être matures pour répondre aux besoins de surveillance du climat de la planète.